Ágnes Lukácz, juive hongroise survivante du Kommando
extérieur de Salzwedel, a retracé après la
libération ses souvenirs de la solidarité des «
soeurs du camp » dans une série d’images
intitulée « Intimement liées ». En 1946, ce
dessin a été publié dans le carton « Le camp de
femmes d’Auschwitz ».
Dans les 24 Kommandos de
femmes qui, en 1944/45 dépendaient du camp central de
Neuengamme, les femmes devaient travailler dans la production
d’armement, à ciel ouvert et sous terre, au
déblaiement des décombres et à la construction de
logements de fortune. Elles étaient originaires d’Union
soviétique, de Tchécoslovaquie, de Hongrie, de Pologne,
de Slovénie, de France, de Belgique, des Pays- Bas et
d’Allemagne. Elles étaient logées
misérablement. Des survivantes racontent que les surveillantes
SS étaient parfois plus brutales que les gardiens qui
n’étaient pas membres de la SS.
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